Anaconda Directed by Luis Llosa. With Jennifer Lopez, Ice Cube, Jon Voight, Eric Stoltz. A "National Geographic" film crew is taken hostage by an insane hunter, who forces them along on his quest to capture the world's largest - and deadliest - snake.
Réalisateur Luis Llosa Durée 1 heure 29 minutes Genres Aventure, Horreur, Thriller Langue Anglais 25 June 1997 2K membres When you can't breathe, you can't scream. Afin de réaliser un documentaire sur une peuplade inconnue d'Amazonie, l'anthropologue Cale et son équipe s'enfoncent dans la jungle. Ils portent secours à Paul Sarone, chasseur de serpent dont l'embarcation est en panne. Il profite de la faiblesse de Cale pour prendre le commandement de l'équipe et s'enfoncer plus avant dans la forêt, à la poursuite du plus grand des reptiles, l'anaconda, qui broie ses victimes avant de les gober tout entières. Acteurs 10 Films similaires 3 MacheteKills Streaming avec sous-titres en Français, Machete Kills films vf streaming film streaming vf complet et vostfr 2013 Le gouvernement des États-Uni L' la jungle inexplorée deBornéo, une orchidée mystérieuse se développe. Celui qui la découvrira pourra en tirer un sérumde jeunesse miraculeux. Un groupe de scientifiques s'aventure à la recherche de cette fleurunique, ignorant qu'un terrifiant reptile les guette...Notre le surprenant succèscommercial remporté par  Ananconda le prédateur » en 1996, pas très bon mais porté par l'ensorcelanteJennifer Lopez, c'est un autre tâcheron d'Hollywood, Dwight Little  Halloween 4 » et  SauvezWilly 2 », qui s'attelle à la suite. Les anacondas voraces assurent le spectacle pendant unevingtaine de minutes. A vous de voir si vous avez une heure à perdre...Filmfantastique américain de Dwight Little avec Johnny Messmer, Kadee Strickland, Matthew Marsden,Eugene Byrd... Durée 1 h 37. Maisle plus surprenant n’est pas là. Si les chercheurs avaient noté que les dauphins étaient restés inhabituellement longtemps la o Hélas Disponible sur Netflix Regarder le film Publié le 28/06/1997 Paiement sécurisé Sans engagement Désabonnement simple Déjà abonné ? Je me connecte Découvrir toutes nos offres Synopsis L'ethnologue Steven Cale a constitué une équipe pour réaliser un documentaire sur une peuplade d'Amazonie. Arrivé sur les lieux, le groupe est détourné de ses objectifs par un chasseur de serpents aux motivations mystérieuses. Celui-ci rêve en secret de capturer un anaconda géant et meurtrier... Les films du même genre o Hélas Scream *2021 Matt Bettinelli-Olpin r Très Bien Nope Jordan Peele q Bien Candyman Nia DaCosta q Bien Prince des ténèbres John Carpenter r Très Bien The Amusement Park A. George Voir les films Résumé du casting Réalisateur Llosa Luis Acteurs Jennifer Lopez Ice Cube Jon Voight Eric Stoltz Jonathan Hyde Owen Wilson Trejo Danny Wuhrer Kari Vincent Castellanos Terri Flores Danny Rich Paul Sarone le docteur Steven Cale Warren Westridge Gary Dixon Poacher Denise Kalberg Mateo Regarder Pour soutenir le travail de toute une rédaction, abonnez-vous Pourquoi voyez-vous ce message ? Vous avez choisi de ne pas accepter le dépôt de "cookies" sur votre navigateur, qui permettent notamment d'afficher de la publicité personnalisée. Nous respectons votre choix, et nous y veillerons. Chaque jour, la rédaction et l'ensemble des métiers de Télérama se mobilisent pour vous proposer sur notre site une offre critique complète, un suivi de l'actualité culturelle, des enquêtes, des entretiens, des reportages, des vidéos, des services, des évènements... Qualité, fiabilité et indépendance en sont les maîtres mots. Pour ce faire, le soutien et la fidélité de nos abonnés est essentiel. Nous vous invitons à rejoindre à votre tour cette communauté en vous abonnant à Télérama. Merci, et à bientôt. S’abonner
Anaconda le prédateur HORREUR Terri et Danny font partie d'une expédition anthropologique en forêt amazonienne. Sur place, la tête du groupe est prise de force par Sarone, un chasseur qui rêve de capturer le plus grand et le plus redoutable serpent du monde, l'anaconda.
Réalisateur Dwight H. Little Durée 1 heure 37 minutes Genres Aventure, Action, Horreur, Thriller Langue Anglais Anacondas À la poursuite de l'orchidée de sang 10 November 2004 640 membres Les chasseurs deviendront les chassés. Un groupe de scientifiques décide de s'embarquer dans un voyage périlleux à la recherche d'une orchidée très rare qui pourrait détenir un sérum pour préserver la jeunesse. Ce qu'ils ne savent pas, c'est que des prédateurs extrêmement cruels ont pour mission de protéger cette orchidée et son secret. Acteurs 12 Films similaires
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Nous voilà toujours au lac Titicaca, mais maintenant en Bolivie! Quelques tampons, échange de monnaie à la frontière Soles en Bolivianos, nous sommes maintenant des grands professionnels des changements de pays. Nous remontons dans le car pour Copacabana, en laissant une famille américaine au Pérou. Ils n’ont certainement pas voulu ou pas pu payer les 140 $ par personne apparemment réclamés par les autorités boliviennes, en échange des renforcements des lois à l’encontre des boliviens qui souhaitent se rendre au Etats-Unis. Pour notre part, il n’y a pas de problème, mais nous avions quand même préalablement caché nos dollars par sécurité. En effet, il arrive que les douanes demandent si nous avons des dollars et les confisquent sous prétexte qu’ils sont faux! Quelques kilomètres plus loin, sans avoir vraiment l’impression d’avoir changé de pays, sauf à l’exception des maisons en briques rouges au lieu de terre comme nous y étions habitués, nous partons à la recherche de quoi dormir et manger, éternelle contrainte et obligation de notre voyage... Nous trouvons notre chambre et après discussion avec le réceptionniste, nous déciderons de partir le lendemain pour l’île del Sol » du soleil, en face de la ville afin d’y passer une nuit, car étant en Semaine Sainte, les prix des hôtels à Copacabana doublent voire triplent, dû à l’arrivée massive de Boliviens durant ces quelques jours. Le lendemain matin, nous voilà donc encore sur un bateau, décidément, qu’est-ce qu’ils vont lentement! Environ 2 heures pour faire 10 km! Nous avons décidé de prendre nos quartiers sur le coté Sud de l’île. Difficile de trouver un hôtel correct avec des prix corrects, finalement nous opterons pour une chambre un peu plus chère, mais avec salle de bain privée, et surtout une vraie douche non ouverte sur les toilettes! Ca peut paraitre futile de ne pas tremper les toilettes et d’avoir sa propre salle de bain, mais au bout de plusieurs mois de voyage, c’est important. Nous devenons peut-être un peu plus exigeants ces derniers temps, mais nous en avons besoin. Difficile de trouver aussi un restaurant ouvert, ce n’est pas encore la haute saison. Mais tant mieux pour nous, nous sommes au calme, et tranquilles. Nous nous sommes baladés, avons rencontré 2 petites filles qui demandaient des bonbons ou de l’argent contre une photo. Nous n’avions pas de sucreries, nous leur avons donné une pièce pour qu’elles s’achètent des caramels. Nous ne sommes pas trop pour distribuer de l’argent car après ils pensent que tous les touristes sont là pour ça. Il faut qu’on pense à acheter un paquet de sucreries. Pour le diner, nous avons décidé de cuisiner nous-mêmes et faire ce que l’on a envie... enfin selon ce que l’on trouvera dans les mini magasins surtout! Finalement, ce sera pâtes, thon et ketchup avec en dessert bananes. Ca fait du bien de cuisiner un peu! Pour le petit déjeuner, nous rencontrons un canadien qui parle français, et nous sympathisons. Finalement nous repartirons avec son guide de l’Amérique du Sud et lui avec le notre! Pour la petite histoire, lors de notre retour en France, nous nous sommes pourvus de ce guide, mais étant donné que nous devions rentrer en France en mai, nous avions retiré du guide tous les pays que nous ne pensions pas faire. Or, notre prochain retour se fera finalement en juin, donc nous avons le temps de voir plus de pays. Du coup, notre guide ne nous était plus d’une grande aide après le Pérou, or pour Greg le canadien, il ne lui restait que le Pérou à voir, nous avons donc inversé nos guides, quelle chance pour nous d’être tombé sur lui, encore un que nous attendrons en France s’il passe par là! Petite surprise en allant acheter le billet retour en bateau, le prix du retour est le double de l’aller! C’est bien la première fois que l’on voit ça! Nous sommes plusieurs à nous plaindre, mais c’est comme ça, on n’a pas le choix si nous voulons partir d’ici. C’est quand même abusé, en plus si on fait l’aller-retour dans la même journée avec une agence, ça nous coute moins cher que d’y aller seuls! Parfois il n’y a aucune logique! Après avoir déjeuner, nous échangeons quelques dollars car la hausse du retour en bateau fait que nous nous retrouvons un peu à court pour la suite, et pas de distributeur de banque ici. Nous prenons le bus de 14 heures, le premier qui part, car étant donné qu’il y a énormément de monde ce week -end, il y a aussi énormément de bus! Petite originalité il y aurait 2 routes possibles pour aller à La Paz, une directe que nous n’utiliserons pas car il faudrait repasser la frontière péruvienne, et une autre qui traverse un lac, que nous allons utiliser, sauf qu’il n’y a pas de pont! Donc, nous allons devoir prendre le bateau, enfin les passagers dans un bateau où nous payons un minime droit de passage et le car sur une grande barque motorisée. Avec toutes ces voitures et ces bus qui traversent, on a intérêt à ne pas louper le notre! Du coup, on a repéré une famille que nous suivrons jusqu’à notre bus de l’autre coté, enfin on avait quand même bien repéré notre bus aussi, heureusement, car on peut vite se tromper. La Paz du 13 au 16 avril Ca y est, on arrive. On nous avait prévenu, c’est une ville stupéfiante. Construite dans une vallée, avec plus de 2 millions d’habitants le pays en compte environ 9 millions, elle s’étale jusqu’à sur les collines environnantes, c’est assez extraordinaire. Dur dur de trouver un hôtel, ils sont très chers! Une bonne dizaine d’essais plus tard, nous voilà enfin installés! Nous partons à la recherche d’un distributeur, puis tombons sur un parisien, que nous retrouverons plus tard pour manger un dessert ensemble. J’ai aperçu un restaurant arabe, miam miam, un bon couscous, ça faisait longtemps! Voilà comment se décide en un rien de temps le lieu d’un diner! Finalement nous serons assez déçus, pour un resto qui apparait dans notre guide de voyage, c’était assez moyen service très très long, et ne vaut pas le prix. On aura essayé au moins! On sera beaucoup moins déçus par le diner suivant, on sera même complètement conquis par ce resto cubain A lo Cubano »qui se trouve juste en face, là on peut donner son nom sans encombre, car c’est extra! On y retournera même, et toujours la même chose, exquis, et super service! Il est dimanche, nous explorons un peu la ville, et en profitons pour se renseigner pour Vincent qui veut grimper sur un sommet, le Huayna Potosi, qui culmine à 6088 mètres. Il a envie d’être au-dessus des nuages, quel rêveur! Nous tombons sur une super agence, qui se révèlera être une des plus spécialisées et une des meilleures, avec une superbe conseillère. Nous n’avions fait qu’une agence avant, mais voyons tout de suite avec quel sérieux ils organisent ce tour, donc pour Vincent, c’est sûr, ça se fera ici. Départ le lendemain matin, 9h00, pour revenir mercredi après midi. Pour moi, ce sera 3 jours seule dans cette grande ville, snif! Mais je saurais m’occuper, pas de soucis. Vincent m’a laissé des directives achat de quelques souvenirs, mise à jour du blog, recherche d’infos pour nos prochaines destinations. De quoi m’occuper un peu, il a peur que je m’ennuie! Finalement ça ne m’occupera que quelques heures, du coup j’ai eu le temps de me renseigner pour nos prochains billets d’avion retour. Mercredi midi, je rends les clés de ma chambre et laisse mon sac qui pèse une tonne à l’hôtel car j’ai hérité de tout ce dont Vincent n’avait pas besoin, donc j’avais pas mal de chose, en attendant de voir avec Vincent ce que nous allons faire. Tout dépendra dans quel état il reviendra. Je reste 2h30 à l’attendre devant l’agence, car je ne sais pas à quelle heure exacte il revient, et le voilà enfin! Ouah la tête! Moi qui suis toute contente de le retrouver, lui n’a qu’une obsession en tête, les toilettes! Nouvelle mission, trouver en urgence une nouvelle chambre d’hôtel! Après avoir enfin pu répondre à son besoin primaire, je réussi à avoir quelques infos sur son aventure. Il est debout depuis minuit, a réussi à aller jusqu’au sommet à 6h30 du matin et a hâte de me montrer ses photos. Ce fut pour lui une des plus dures épreuves sportives qu’il ait eu l’occasion de faire. Normal, à 6088 mètres, le corps ne réagit pas de la même manière avec le manque d’oxygène. Mal de ventre et de tête très fort, et résistance à l’effort très réduite. Voici juste un petit aperçu de ce qu’il a pu voir à haut. Pour plus de détails, voir dans le journal intime. Après s’être remis de toutes ses émotions, alors que juste avant il ne voulait plus entendre parler de sommet, il m’avoue avoir envie de monter encore plus haut, si c’est possible en Himalaya. Est-ce que quelqu’un peut l’arrêter?!!! En tout cas, pas de chance pour cette nuit, nous sommes tombés dans un hôtel où un groupe d’israéliens peu respectueux ont joué de la musique et chanté dans notre couloir jusqu’à des heures qui ne sont plus tolérables. Même Vincent complètement naze de ses 3 jours en haute montagne c’est lui qui veut insister sur le terme haute montagne » tout fier! lol, a eu du mal à faire une nuit correcte. La réceptionniste ne voulant rien faire, prétextant ne pas pouvoir laisser son poste, je me suis surprise 2 fois à leur demander de bien vouloir se taire, tout ça en anglais, et la deuxième fois pas très poliment, à 1h00 du matin ça commençait à faire! Comme quoi l’anglais, ça revient vite quand on veut! Après cette mauvaise nuit, nous décidons d’aller s’instruire au musée de la feuille de coca. Et ce fut très intéressant, nous avons appris beaucoup de choses, en passant de l’utilisation de la feuille de coca par les incas, à l’utilisation dans la fameuse recette secrète de Coca Cola d’où le nom! Nous ne savions pas que pour faire du coca cola ils utilisent des feuilles de coca, drôle de contradiction, étant donné que l’importation de feuille de coca est interdite aux USA car assimilée à une drogue dure comme dans beaucoup dautres pays tel qu’en Europe, mais cette entreprise géante qu’est Coca Cola peut en commander plusieurs millions de tonnes par an! Jusqu’au début du 20ème siècle, la recette était encore à base de cocaïne pure! Après l’interdiction d’utiliser de la cocaïne, ils ont commencé à utiliser la feuille de coca. On se demande alors pourquoi la feuille de coca est interdite en dehors de l’Amérique latine, sous quelque forme que ce soit, thé en sachet ou bonbons, alors que sous cette forme elle n’a rien à voir avec de la drogue, au contraire, elle a pleins d’effets positifs et curatifs sur les soucis d’altitude, de digestion, de problème musculaires et autres. Et nous avons testé, c’est vrai! Ils ont beaucoup de produits naturels à base de feuille de coca. Nous comprenons qu’il soit interdit d’importer des feuilles car il pourrait y avoir beaucoup d’abus tel que énorme commande pour faire de la cocaïne, mais sous forme de sachet ou de bonbons, il ne peut y avoir aucun abus. Mais bon c’est comme ça, nous ne nous risquerons pas de ramener quelques innocents bonbons en France, car ils sont considérés comme drogues dures, donc la douane n’aime pas du tout! Le premier à avoir utilisé de la cocaïne dans une boisson qui a fait fureur dans le monde entier fin 1800 fut un français Vin Mariani! Et le premier cocaïnomane a été Freud, drôle dhistoire pour le père de la psychanalyse! Les incas, contrairement à ce que l’on peut penser, étaient beaucoup plus avancés que nos cultures occidentales. En effet, grâce à la feuille de coca qui a des propriétés anesthésiantes, ils pratiquaient bien avant nous des anesthésies pour des opérations telles que extraire des tumeurs au cerveau ou des dents, alors qu’en Europe on assommait, ou encore faisait boire les patients pour les opérer! Cette civilisation a été détruite par les espagnols sous prétexte que c’étaient des sauvages, alors qu’en fait ils étaient beaucoup plus civilisés que nous et avaient énormément de connaissances de toutes sortes, de la nature, de l’astronomie. Donc pendant leur extermination et leur esclavage, leurs connaissances ont été perdues. Les incas connaissaient aussi le coté pervers de ces feuilles, le coté drogue, elles étaient utilisées lors de cérémonies pour créer des hallucinations et croire qu’ainsi ils communiquaient avec leurs dieux. Car assimilées avec certains produits qui font ressortir les alcaloïdes des feuilles = la cocaïne, ils avaient les effets de cette drogue. Mais la cocaïne a été inventée par les occidentaux, c’est un mélange avec divers produits toxiques. Autre fait étrange, c’est que bien que cette drogue soit interdite de fabrication et de vente dans le monde, 36 pays ont l’autorisation d’en importer chaque année, le plus gros importateur, les Etats-Unis avec un peu moins d’une tonne par an! Très ironique, on se demande à qui ils en commandent puisque c’est censé être interdit d’en fabriquer, et ce qu’ils font d’une telle quantité…! C’est apparemment pour la pharmacie, nous ne comprenons pas vraiment pourquoi étant donné que les laboratoires ont crée des molécules semblables à la molécule de la cocaïne, ce sont ces molécules que nous retrouvons dans nos anesthésiants, ou anti-douleurs. M’enfin, c’est un autre monde! Mais c’était très intéressant. Coroico du 17 au 19 avril Nous partons en début d’après-midi pour Coroico, au pied de la route de la mort, avant de nous diriger vers Rurrenabaque, à plus de 20 h de bus de la Paz. Nous mangeons préalablement dans notre resto A lo cubano », pour se péter le bide » encore une fois. Et c’était le cas, put... Que c’était bon! Je suis un peu vulgaire, mais franchement, ya de quoi! Bref, une fois rassasiés, nous voilà à l’avant d’un petit bus pour 3 bonnes heures de voyage à travers la cordillère. Nous étions aux premières loges pour apprécier le paysage à une allure d’escargot, normal en Bolivie! Début de soirée à Coroico, nous mettrons 1h30 pour trouver un hôtel convenable, c’est-à-dire à un prix bolivien et non américain! Ce fut notre record de temps! Dur de trouver un hôtel sans piscine. Nous trouvons enfin, mais le prix reste très élevé pour le pays, mais bon, pas vraiment le choix... Nous discuterons le lendemain avec un restaurateur, qui nous dira que quelques années en arrière, il y avait beaucoup plus de touristes ici, et que maintenant, les gens font tout en une seule journée au départ de la Paz, à l’encontre de l’économie du village. Nous lui avons rétorqué que c’était un peu normal, vu le prix du logement ici, les touristes préfèrent faire un tour organisé, moins cher, que venir par leurs propres moyens, ce qui est logique. Si les prix étaient plus adaptés, le tourisme reviendrait peut-être. Apparemment, il y a quelques années les boliviens ont fait des manifestations contre l’ancien président, et ont bloqué la route principale, du coup tous les touristes sur place à ce moment là ont été bloqués. Ceci n’a pas fait bonne réputation à Coroico et aux alentours, et depuis les touristes se font rares. Ce restaurateur nous a dit qu’avant il avait environ 100 personnes tous les soirs, et ces jours là nous n’avons vu personne dans son resto, juste nous, pour nous régaler avec une raclette! Deux jours tranquilles, histoire de ne pas devoir faire les sacs au moins pendant ce temps là. Moi qui me suit chargé de la logistique » des sacs, je commençais à saturer de devoir les faire tous les matins… Nous ferons juste un petit tour dans la région avec un guide fort intéressant, qui nous a beaucoup appris sur la culture de la coca, très présente dans le secteur préparation du terrain et de la terre afin de faire des terrasses ou des lignes en monticule, enlever tous les cailloux, tasser la terre pour que celle-ci ne soit pas emportée lors de grosses pluies. Semences et développement de la plante pendant 1 ans ½. Récolte tous les six mois, puis ils coupent la plante à environ 20 cm de la racine, tous les 5 ans, pour la renouveler. Changement d’endroit au bout d’environ 10 ans, car la terre est épuisée. Séchage sur des ardoises seulement une matinée, ou vente directe fraiche. Voilà pour les petites explications, à propos de cette plante tant controversée. Elle est tellement cultivée dans cette région qu’il y a des postes de garde régulièrement sur la route pour interdire son trafic, car certaines zones sont dédiées au trafic de cocaïne. Nous nous sommes aussi régalés avec une spécialité bolivienne qui consiste à faire sécher de la viande de bœuf ou de lama avec du sel, puis de la cuisiner. Puis nous quitterons ce village très en froid, pour le service de bus que nous a vendu l’office de tourisme, car non seulement 30% plus cher que le prix réel ils nous ont bien eu! mais aussi pour le bus de merde, il faut le dire, que nous aurons pour faire 16 heures de route non goudronnée! Départ à 15h après 1h30 d’attente, puis 3h30 debout sur dans le car sur les pistes, n’ayant plus de place, alors que nous avions soit disant » des places numérotées, puis une nuit dans la poussière et dans des odeurs de pisse, transpiration et je ne sais quoi, pour arriver enfin le lendemain vers 7h30, dans un état que je vous laisse imaginer. Par ailleurs, nous devions avoir un car semi-lit c’est-à-dire avec des sièges inclinables plus que d’ordinaire, que nous n’avons pas eu! J’ai tenté à plusieurs reprises d’apaiser Delphine un peu tendue par ce service de ... censuré! que nous a gentiment vendu l’office de tourisme de Coroico. Ils ont aussi essayé de nous faire payer la descente du village jusqu’au croisement de la route où passent les cars, qui était déjà inclue dans le prix des billets. Chacun essaye de retirer de l’argent des touristes... C’est ça aussi la Bolivie! Nous sommes donc enfin à Rurrenabaque, sous la pluie, mais nous ne sommes plus à ça près! Une chose est sûre, nous repartirons en avion! 40 min de vol. Nous nous rendons compte que nous nous sommes quand même habitués à des conditions de ce type route très mauvaise, impossible de dormir, beaucoup d’heures de voyage, car nous n’étions pas ressortis en bel état lors de notre tout premier long voyage en car au Mexique, alors que maintenant, ça ne nous fait presque plus rien. Rurrenabaque du 20 au 24 avril Nous partons à la recherche d’une agence pour faire un tour de 3 jours dans la pampa. Ca y est, nous avons trouvé, nous partons demain matin pour voir à quoi ça ressemble, et admirer les animaux et oiseaux. Rurrenabaque est une petite ville, ou plutôt village tranquille, entre 100 et 200 mètres d’altitude nous n’arrivons pas à avoir les chiffres exacts. Autant dire que le retour à La Paz à 3600 mètres va être difficile! Nous étions acclimatés avant car nous étions restés plusieurs jours à ce niveau, cette fois ça va être dur de passer du niveau de la mer jusqu’à là haut, on aura intérêt de boire beaucoup de tisane de feuille de coca et de manger des bonbons pour faire passer le mal des montagnes qui peut être terrible. Nous sommes obligés de repasser par La Paz pour descendre dans le Sud, car il n’y a pas beaucoup de route dans le pays. Départ vers 9h00, en jeep pour 3h30 de pistes boueuses, où nous croiserons d’ailleurs au retour un camion renversé, pour vous dire l’état des pistes! Nous regagnons le village de Santa Rosa pour prendre un petite barque à moteur, un peu comme celles que nous avions prises dans la Moskitia, au Honduras, mais pas faite d’un seul tronc cette fois-ci. Puis nous découvrons un paysage encore inconnu et oui, nous n’avons pas encore tout vu!, la pampa. Nous naviguerons quelques heures dans une végétation très verte, surtout faite de petits arbustes, dépassant des eaux peu profondes. Nous avons l’impression d’être dans un endroit inondé, normal car nous sortons tout juste de la saison des pluies. En période sèche, beaucoup plus d’endroits sont secs. Nous verrons singes siffleurs, singes écureuils, oiseaux en tout genre ou encore alligators. Nous aurons eu la chance de voir un bébé anaconda car adultes, les anacondas peuvent atteindre jusquau 16 mètres, et manger hommes ou boeufs en les étouffants avant des les manger! Ils sont donc assez dangereux, des dauphins roses vivants dans ces eaux douces, et de participer à une pèche infructueuse de piranhas rouges. Piranhas qui sont par ailleurs les plus dangereux, se baladant par banc de 4 à 5000 piranhas et pouvant dévorer du gros bétail! Mais sans présence de sang, qui les attire et les rende agressifs, il est possible de nager parmi eux sans soucis. Du coup, deux minables piranhas pour le repas du soir, pour 8 personnes, pas très copieux! Mais quand les eaux sont plus basses, il est possible d’en pécher beaucoup plus, car ils ne peuvent pas beaucoup se déplacer. Nous verrons un superbe coucher et lever de soleil également. Au bout du premier jour, nous avions quand même hâte de rentrer pour pleins de raisons se faire bouffer littéralement par des bandes de moustiques enragés sans exagération!, malgré les doses exagérées et inefficaces d’anti-moustique, partir à la recherche d’anacondas par groupe de 30 personnes faisant un bruit pas possible on suspecte d’ailleurs que l’anaconda que nous avons vu était domestique, histoire de montrer aux touristes quelque chose!, où encore le manque complet d’informations de notre guide sur la faune et la flore, n’étant pas formé, nous aurons laissé l’impression d’être à pampaland », une usine à touristes, pas du tout de la manière dont nous aimons voir et apprendre sur la nature. Ce qui est dommage car cela aurait pu être génial sauf pour les moustiques!. Nous revenons enfin à Rurrenabaque le soir du troisième jour, un peu épuisés, pressés de prendre l’avion du lendemain matin pour La Paz. Nous nous présentons donc le lendemain, mais manque de bol, il a plut plusieurs heures dans la nuit et le temps restant couvert, l’avion n’a pas pu venir de La Paz. En effet, la piste est en terre, et comme complètement détrempée, il n’est pas possible de faire atterrir les avions. C’est assez courant donc on nous dit de nous présenter début d’après-midi pour voir, mais le temps étant toujours pluvieux, nous passerons la journée cloitrés dans notre hôtel et dans un des cybercafés. Le lendemain, très optimistes le temps étant beau, nous nous rendons à l’agence, pour apprendre après une heure d’attente les bureaux étant fermés à l’heure que l’on nous avait donné qu’il n’y a pas l’avion aujourd’hui et que le prochain sera dans 3 jours. Cool!!.. La météo avait annoncé deux jours de pluie donc la compagnie n’a pas fait partir son avion de La Paz! Il y a tout juste 50 min de vol, et ils ne peuvent même pas se passer un coup de fil pour avertir que le temps est beau et qu’il n’y a pas de soucis! Bref, nous nous faisons rembourser nos billets et allons à la centrale d’autobus pour prendre le dernier car de 11 heures. Nous qui ne voulions pas prendre le car pour le retour, nous voilà bien gâtés! Et c’est parti pour 18 heures de car, dont 16 sur pistes, dans un car qui n’est pas des plus confortable! Heureusement que la partie la plus dangereuse se fait de nuit, comme ça nous ne pourrons pas admirer le vide à 50 cm du bord, sur la voie unique qui longe une partie de la cordillère, où les dépassements se font à coup de je recule pour me garer à quelques cm du bord de la falaise, pendant que l’autre véhicule passe en essayant de ne pas frotter le car! ». Nous n’avons pas descendu la route de la mort » à vélo comme proposaient certaines agences de tourisme à La Paz, mais nous avons eu le privilège pour ainsi dire de rouler sur une des ces routes de la mort. Je ne suis pas d’un tempérament anxieux, mais à l’aller, je n’étais pas vraiment rassuré de confier ma vie avec celle des autres passagers à un chauffeur dont nous ne connaissions pas l’état. Car en Bolivie, ils ne sont pas toujours très nets! Heureusement que Delphine n’a pas vu la route à l’aller, étant debout dans le car! Enfin, tout s’est bien passé, nous sommes arrivés décalqués » à La Paz il y avait quand même des moments où nous n’étions plus en contact avec les sièges pour vous dire la taille des trous qu’il y avait! vers 5h30 le lendemain. Puis enchainement avec un taxi puis 3h30 de car à nouveau pour nous rendre à Oruro, au sud de La Paz. Après donc environ 22h de car, nous nous pausons l’après-midi à Oruro pour nous reposer un peu! Nous repartons le lendemain pour Potosi, une ancienne capitale de l’argent, avec toutes ses mines encore en activité. Potosi du 27 au 28 avril Nous voilà dans la ville la plus haute du monde, perchée à 4060 mètres d’altitude, ville qui a toute une histoire derrière elle. En effet, à la suite de la découverte de la présence de minéraux et surtout d’argent dans la montagne Cerro Rico au milieu du 16ème siècle, la ville est devenue la 2ème ville la plus peuplée au monde à cette époque, avec plus de 170 000 habitants, derrière Naples qui en comptait 200 000. De nombreux siècles d’esclavagisme par les espagnols pour extraire ce qui correspondait à plus de 50% de la production mondiale d’argent à l’époque. Maintenant, on dénombre plus de 800 trous de mines, dont 182 encore en activité, faisant travailler plus de 5 000 mineurs. Nous sommes allés visiter l’une d’entre elles, ce fut impressionnant et très attristant, voire même choquant. En Bolivie, le travail de enfants est autorisé en -dessous de 17 ans mais pas d’âge minimum si celui-ci n’est pas dangereux ni malsain tout le contraire des mines. Or, nous avons croisé des adolescents travaillant dans la mine, et ceci est très courant. On peut même y croiser des enfants de 12 ou 13 ans, nous sommes abasourdis d’apprendre et de voir cela, nous pensions que le travail des enfants était interdit dans le monde entier! Mais la nécessité passe avant les lois ici. Avant d’aller dans la mine, l’agence de tour nous fait passer par le marché des mineurs, où l’on trouve tout ce dont ils ont besoin pour travailler feuilles de coca, cigarettes maison faites de tabac, d’anis, cannelle et feuille de coca, alcool potable à 96° que les mineurs boivent pur tout ça pour mieux résister à la dureté du travail, dynamite avec mèche et détonateur et toute sorte de matériel et de boissons. Tenez-vous bien, la dynamite est en vente libre en Bolivie, mieux vaut être en accord avec ses voisins! Ils s’en servent comme des pétards lors des manifestations contre le gouvernement! En plus pas d’âge minimum pou en acheter! Ca craint quand même! On aimerait en prendre pour le 14 juillet, mais on s’est dit que ça ne passerait pas aux douanes! Lol! La visite se fera dans une chaleur étouffante, nous sommes descendus à plus de 15 mètres sur des échelles verticales accrochées aux parois, nous ne sentons plus d’air, nous étouffons, respirons la poussière ambiante, mais les mineurs sont là, en train de travailler, de creuser, ramasser ou mettre des dynamites. Nous ressentons vite le besoin de remonter, et nous nous demandons comment ils font pour supporter ces conditions. Question de survie uniquement. Nous apprenons comment ils creusent à la main ou à la dynamite, assistons d’ailleurs à la fin de pose de dynamite et à leur explosion. Après une quinzaine de détonations assourdissantes nous utilisons des morceaux de sachet en plastique en tant que boules quies et impressionnantes nous sentons les parois et le sol vibrer, nous nous dirigeons vers le Tio », statue représentant un diable rouge avec un membre important, qui tient lieu de protecteur des mineurs. Ceux-ci viennent prier tous les premiers et derniers vendredi du mois à ses cotés, tout en lui faisant offrande d’alcool, de cigarettes ou encore de feuilles de coca pour qu’il les protège dans leur travail, et pour quils trouvent beaucoup de minerais. Le Tio » est très important pour eux, selon eux, il est leur lien avec la terre mère Pachamama, et le fait de prier pour lui régulièrement, c’est comme s’il rentrait en eux pendant qu’ils travaillent, et son union avec la terre mère produit » du minerai. Nous sortons de la mine, heureux de pouvoir respirer de l’air pur. L’après-midi, nous allons visiter Le musée de la monnaie, musée très intéressant sur les différentes étapes de fabrication de la monnaie à Potosi, les machines utilisées à lépoque pour amincir largent afin de le transformer en pièce de monnaie, il comprend aussi une salle d’exposition de minerais et d’archéologie. Nous en ressortons avec pleins d’informations supplémentaires enrichissantes. Sucre du 29 au 2 mai Le lendemain matin, nous nous dirigeons vers une centrale de bus pour aller à Sucre, la capitale du pays. Enfin nous croyons nous diriger vers une centrale, mais en fait à cette heure-ci il n’y a plus de bus, du coup nous devons y aller en taxi collectif. On nous explique que le taxi ne nous emmènera pas en ville, mais à un blocage » ou une sorte de frontière », on ne comprend pas trop, mais on ne nous donnera pas plus d’informations. On sait uniquement que l’on devra prendre un bus ensuite, bon, on verra bien quand on arrivera. Environ 2 heures plus tard, nous nous retrouvons derrière une file de cars, nous descendons du taxi dans l’espoir de trouver un bus de l’autre coté. Toujours pas d’explications claire, on dirait un blocus, des minibus de l’autre coté bloquent le passage, on ne sait pas depuis quand. Pas de chance, pas de bus de l’autre coté qui nous attend et apparemment nous devons attendre des motos! Nous avançons pour essayer de trouver les motos plus loin, on apprend qu’il reste 17 km avant la ville de Sucre, c’est le début d’après midi, nous n’avons pas mangé et n’avons pas d’eau, et il n’y a rien autour de nous... Et aucun bruit de moto... Nous continuons à avancer sous le soleil tapant, arrivons vers une autre file de cars! Nous arrivons à peine à nous faufiler avec nos gros sacs entre les minibus qui bloquent encore le passage plusieurs cars sont bloqués, ne pouvant faire demi-tour, puis découvrons des comedors! Ouf! On déjeune, faisons le plein d’eau, toujours pas d’explications claire sur ce blocus il semble qu’ils demandent de l’argent du gouvernement, ni d’informations claires sur comment rejoindre Sucre. Parait-il qu’il y aurait des voitures plus haut, on va voir. Plusieurs centaines de mètres plus haut, nous croisons un taxi qui descend à plein et revient quelques secondes plus tard vide, les passagers ont du descendre bien avant le blocus car sinon il risquait de se faire crever les pneus! On lui demande le prix, là Vincent devient rouge 40 Bolivianos pour faire une dizaine de bornes, pas possible, il nous prend pour des idiots! Après l’avoir fait remarqué au chauffeur, celui-ci divise le prix en deux, tiens donc, comme c’est bizarre! Après plusieurs kilomètres, il nous apprend qu’il ne nous laissera pas en ville comme prévu car il y a un autre blocus en contrebas! Quoi? Il abuse! Il nous dit qu’on devrait trouver un bus juste après, ok, on nous avait déjà dit ça juste avant... Et c’est bien ce que l’on pensait, nous devons faire quelques kilomètres à pied avant d’arriver en haut de la colline, au centre-ville, car aucun véhicule ne peut circuler ce jour-là à l’exception de quelques taxis entre les blocus. On se souviendra de cette mésaventure! On apprendra ensuite que ce blocus n’aura lieu que ce jour là comme par hasard! , ils revendiquaient le fait que Sucre soit la capitale, et non La Paz, et donc doit être considérée comme telle par le gouvernement. Sucre est une belle ville coloniale, et dénote beaucoup du reste du pays, de par son architecture et par sa richesse. Nous y passerons 3 jours reposants, et rencontrerons 4 français très sympas qui voyagent comme nous. Nous faisons aussi l’acquisition de notre nouvelle mascotte... Uyuni du 3 au 6 mai Nous prenons la direction d’Uyuni, dans le Sud du pays, afin de visiter le salar étendue de sel le plus grand du monde, nous avons hâte d’y être depuis le temps qu’on en entend parler. Le lendemain, 10h30, nous voilà dans un 4x4 en direction du salar, pour un tour de 4 jours sur le salar et les environs. Premier arrêt dans un cimetière de trains vieux de 90 ans, premiers trains reliant Uyuni à La Paz, transportant également de grosses quantités de minerais. Deuxième stop dans un village Colchani dont la principale activité voire l’unique est la production de sel. Nous apprenons comment le sel passe du salar à un sachet en plastique ils font des grands cônes de sel afin que l’eau très présente coule au maximum, puis le ramassent et le font passer dans un four pour le sécher complètement pendant une trentaine de minutes, le passent au moulin manuel afin de le réduire en poudre, le mélangent avec de l’iode, puis l’emballent à la main, en chauffant le rebord du sachet au feu pour le fermer. Très intéressant à voir. Maintenant direction le vrai » salar 3660 mètres daltitude. Nous passons alors dans un paysage magnifique, trop blanc pour nos pauvres yeux, nous sommes obligés de mettre nos lunettes de soleil. Impossible à décrire, seule une photo peut vous donner l’intensité et l’immensité de ce qui se trouve autour de nous. Nous nous arrêtons manger sur l’île du poisson », petite bande de terre ornée de cactus immenses jusqu’à 12 m et vieux de plusieurs milliers d’années et de coraux pétrifiés. Nous avons demandé à notre guide » de pouvoir voir le coucher de soleil sur le salar, du coup nous avons du temps à tuer autour de l’île. Nous en profitons pour nous amuser avec nos photos... Le coucher de soleil est magnifique, comme sur les cartes postales! Nous passons la nuit dans un pseudo hôtel de sel, nous pensions qu’il était fait entièrement de sel, or il en est juste recouvert, mais c’est tout de même original. Le lendemain matin, nous faisons une balade jusqu’au mirador à environ 4500 mètres pour admirer le volcan Tulupa culminant à 5935 m et ses couleurs magnifiques. Puis nous nous dirigeons l’après midi vers San Juan, un petit village à quelques heures, nous quittons le salar, snif! 3ème jour arbre de pierre, désert, lagunes colorées, flamants roses, que de surprises dans ce paysage! Dernier jour après une nuit glaciale -10°C environ et pas de chauffage nous sommes à 4278 mètres dans le désert, levés à 5h pour partir rapidement voir les geysers au lever du jour. Impressionnant! Juste devant nous, de la boue qui bouille entre 100 et 150°C! Et toute cette fumée qui sent le souffre, incroyable! Puis arrêt aux sources chaudes qui doivent découler des collines environnantes aves les geysers. Vincent tente une baignade, pour ma part seuls mes pieds gelés dès qu’ils ont pointé leurs orteils dehors gouterons cette eau bouillante pour se réchauffer, hum, quel délice! Je ne tenterai pas d’y plonger tout mon corps, même si cela donne envie, car une sortie entre -5°C et 0°C, ça refroidit vite comme on dit! Petit déj’ et direction la lagune verte, qui d’ailleurs ne sera pas verte, car la couleur est due à l’action du vent sur les minéraux contenus dans l’eau, or pas de vent en vue pour le moment. Mais nous profitons tout de même du délicieux paysage qui nous entoure, avec un volcan se reflétant dans la lagune, magnifique je me répète mais cest tellement vrai! Nous en profitons pour prendre une dernière photo avec notre groupe de jeunes venant des Pays Bas et de Slovaquie très sympas, avec qui nous avons pu pratiquer un peu notre anglais hésitant. Ca y est, nous sommes à la frontière, prêts à prendre notre minibus pour passer au Chili. La frontière est au milieu de nulle part, seul un bâtiment règne ici.
Avantde s'appeler Anacondas : À la poursuite de l'orchidée de sang, le titre du film a été sujet à de nombreuses hésitations. Ainsi, il est passé d'Anacondas 2, à The Hunt for the Black Orchid en passant par Venom (Venin). La saga Anaconda(s) Anaconda, le prédateur (1997) de Anaconda Non masculin. Grand serpent de l’Amérique du Sud, voisin des boas, se nourrissant d’oiseaux et de mammifères. Longueur 8 mètres ; sous-ordre des ophidiens. » Telle est la définition rédigée par les auteurs d’un célèbre petit dictionnaire illustré qui, à l’évidence, n’avaient pas encore vu Anaconda, le prédateur. Vous qui allez voir ce film, vous allez découvrir que les dictionnaires ne disent pas tout ! Anaconda, le prédateur se présente comme le making-of d’un documentaire scientifique, mené par un anthropologue des plus compétents, flanqué d’une équipe de cinéma des plus motivée caméraman, ingénieur du son, réalisatrice. Pour ce documentaire, consacré à la légendaire tribu des Shirishamas, ils ont entrepris de remonter un affluent de l’Amazone. Ce faisant, ils font la connaissance d’un homme solitaire, mystérieux mais sympathique, justement spécialiste des Shirishamas. Avouez que le hasard fait bien les choses ! Je ne vous en dis pas plus. Car, allez savoir, les apparences sont quelquefois trompeuses ! Et si Anaconda, le prédateur n’était pas le making-of d’un documentaire scientifique, mais bien un film d’horreur hollywoodien, déconseillé aux moins de 12 ans et réalisé en 1997 par le Péruvien Luis Llosa ? Et si l’inconnu, spécialiste des Shirishamas, n’était autre que Jon Voight dans le rôle d’un chasseur d’anaconda – ce qui expliquerait le titre ! – et si, enfin, la réalisatrice du documentaire, qui ressemble trait pour trait à Jennifer Lopez, n’était autre que... Jennifer Lopez !? Dans le même genre vous pouvez trouver PIRANHAS 1978 Il n’y a pas que les serpents qui soient carnivores... ou encore AGUIRRE, LA COLÈRE DE DIEU 1975 Autre balade amazonienne mais, cette fois, il s’agit de découvrir l’Eldorado. Rien que ça !. qLI1S.
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