Voicinotre sélection de génies qui, à peine adultes, ont créé des inventions qui ont révolutionné le monde : 1. Louis Braille : a inventé le langage Braille, à l’âge de 15 ans. Ce français, né en 1809, est celui qui a inventé le système d’écriture tactile à points saillants, communément appelé Braille, à l’usage des
Les excuses pour la traite et l’esclavage se multiplient, avec ou sans polémiques sur la repentance » dans les anciennes métropoles coloniales. Qui en a présenté – ou pas – et comment ? Tour d’horizon chronologique, en commençant par les faits les plus récents. ♦ Amsterdam, ABN Amro et la Banque centrale s’excusent aux Pays-Bas, pas encore le gouvernement La Haye a reporté fin juin des excuses prévues pour le 1er juillet, date anniversaire de l’abolition de l'esclavage, en 1863, dans ses ex-colonies Surinam, Caraïbes, Indonésie. Il faut beaucoup de temps aux autorités pour apurer le passé. La responsabilité dans la déportation quasi totale des juifs néerlandais a été reconnue sur le tard, en 2020, avec les excuses aussi officielles qu’inattendues du Premier ministre Mark Rutte. Sur l’esclavage, il estime qu’il y a un risque de polarisation » de la société. Seulement 35 % des Néerlandais soutiennent des excuses à ce titre, selon un sondage Een faudra attendre l'automne pour savoir si les excuses, recommandées en 2021 par un comité spécial institué par le gouvernement, seront faites ou non. La coalition au pouvoir est divisée. La droite estime que les contemporains ne peuvent être tenus pour responsables des agissements de leurs ancêtres », tandis que les partis de centre et chrétiens plaident pour un geste de réconciliation ».La ville d’Amsterdam, dirigée l’écologiste Femke Halsema, et la Banque ABN Amro ont pris les devants. Elles ont présenté des excuses au titre de leur participation dans l’esclavage, pour la première en juillet 2021 et la seconde en avril 2022. La Banque centrale leur a emboîté le pas le 1er juillet dernier, après de profonds regrets » qui n’ont pas sans doute pas suffi en février 2022. L’institution publique s’est finalement excusée, et a reconnu avoir payé des indemnités à ses directeurs et des planteurs après l’abolition de l’esclavage. ♦ Belgique regrets » royaux et excuses recommandées pour l’esclavageLa Belgique, par la voix de son roi Philippe, a émis de profonds regrets » en juin 2021 et juin 2022 pour la colonisation au Congo – ce qui englobe les pratiques esclavagistes qui y avaient libre cours, notamment dans les plantations de caoutchouc sous le règne de Léopold II. Des excuses » ont été prononcées le 20 juin par le Premier ministre Alexander de Croo pour le meurtre de Patrice Lumumba, père de l’Indépendance de l’actuelle République démocratique du Congo RDC. Fin octobre 2021, dix experts mandatés par une commission parlementaire spéciale ont rendu un rapport sur le passé colonial qui recommande des réparations, comme la présentation d’excuses officielles et la restitution d’œuvres volées. C’est sur la restitution que les avancées les plus probantes sont faites à ce jour, en attendant la clôture des travaux de la Commission parlementaire instituée en décembre 2021 sur le passé colonial au Congo, au Rwanda et au Burundi.♦ La Couronne s’excuse en Grande-Bretagne En visite en Jamaïque le 23 mars dernier, le prince William a présenté au nom du royaume de Grande-Bretagne ses excuses solennelles quant au commerce d'esclaves. Je tiens à exprimer ma profonde tristesse. L'esclavage était odieux et cela n'aurait jamais dû arriver », a ainsi reconnu le duc de Cambridge. Il met fin à une politique de profonds regrets » sans excuses portée en 2006 par le Premier ministre Tony monarchie emboîte le pas de la Banque centrale et de grandes entreprises comme Lloyds Bank, Royal Bank of Scotland et le brasseur Greene King, qui ont reconnu en juin 2020 avoir bénéficié de la déportation de plus de 10 millions d’Africains entre les XVe et XIXe siècle. Le tout, dans un contexte de manifestations mondiales contre le racisme après le meurtre de George Floyd aux États-Unis, mais aussi de révélations faites par la base de données Legacies of British slave-ownership » de l’University College of London UCL.♦ L’Allemagne s’excuse pour génocides, mais pas l’esclavageL’Allemagne n’a pas pris de position claire à ce jour sur l'esclavage ou son passé colonial. Elle a reconnu en 2004 les génocides commis au début du XXe siècle en Namibie contre les peuples nama et herero, et s’en est excusée le 28 mai 2021. Avec à la clé, des projets de développement financés pour 1,1 milliard d’euros sur 30 ans. Une manière de contourner des demandes de réparations plus importantes, sur le modèle des 820 millions de dollars valeur de 1952 versés à Israël après la Seconde guerre mondiale.♦ Refus espagnolDe son côté, l'Espagne refuse de présenter des excuses publiques pour le passé colonial, l’esclavage ou le génocide des peuples aztèques et mayas. Excuses ardemment demandées au roi d’Espagne par deux fois, en mars 2019 et août 2021, par Andrés Manuel Lopez Obrador, le président du Mexique, de même que par le Venezuela de Nicolas Maduro en 2021. Madrid se montre catégorique c’est trois fois non. Le gouvernement socialiste de l’Espagne a fermement rejeté le contenu » de la première lettre d’Obrador au roi Felipe VI, et expliqué que l’arrivée, il y a 500 ans, des Espagnols sur le territoire mexicain actuel ne peut pas être jugée à l’aune des considérations contemporaines ».♦ Le sujet ne fait pas débat au Portugal Le Portugal fut la première puissance à s’engager dans la traite transatlantique et ses colonies africaines étaient de peuplement. Pourtant, il n’est, pour l’instant, pas question de présenter quelque excuse que ce soit.♦ En Italie, des excuses limitées à la LibyeEn 2008, l’Italie de Silvio Berlusconi a présenté ses excuses solennelles à la Libye du colonel Kaddafi et s’est engagée à verser 5 milliards de dollars sur 25 ans au titre de dédommagements pour les crimes coloniaux dans la première moitié du XXe siècle. En contrepartie, l’engagement de Tripoli à lutter contre la migration clandestine a été obtenu. Mais sur l’esclavage, qui reste d’actualité aussi bien en Libye qu’en Italie avec la traite moderne de migrants, rien.♦ Pleines excuses de la nation aux États-Unis Bill Clinton a exprimé des regrets » pour l’esclavage lors d’un déplacement en Ouganda en 1998, tandis que le Congrès a adopté une résolution présentant des excuses » aux Afro-Américains en 2008. L’élection de Barack Obama, a débouché sur les pleines excuses du Sénat au nom de la nation » au titre de l’esclavage et de la ségrégation, en juin 2009. Aux États-Unis, les débats portent surtout sur les réparations, qui sont étudiées par une commission parlementaire. ♦ Un crime contre l’humanité pour la France en 2001Plutôt que des excuses, la France a adopté une loi qui porte le nom de la députée socialiste qu’était alors Christiane Taubira, le 10 mai 2001, reconnaissant comme crimes contre l'humanité la traite des Noirs et l'esclavage des populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes, perpétrés en Amérique et aux Caraïbes, dans l'océan Indien et en Europe, à partir du XVe siècle ». Depuis, l’esclavage est inscrit dans les programmes scolaires d’histoire et chaque année, son abolition fait l’objet d’une commémoration officielle le 10 mai. À cette occasion, le président socialiste François Hollande a déclaré en 2013 que la traite était un outrage fait par la France à la France, à son propre honneur, à sa propre grandeur », ainsi qu’une monstrueuse entreprise qui a réduit des êtres humains à l'état d'animal ».► À écouter et à lire aussi Europe comment commémorer, expliquer, voire réparer 400 ans d’esclavage? L’Europe et les leçons de son passé esclavagiste Antiracisme les 10 actes pris par d’anciennes puissances coloniales KimKardashian : Ne nous y trompons pas, ce qui a bel et bien lancé l’incroyable carrière people de Kim K., c’est sa sex-tape amateur avec le rappeur Ray J. C'est sa mère, Kris Jenner qui
Débats Livres Cette comédie burlesque sur les aventures d’un orphelin, comme Mahomet, devenu une star du cinéma indien, est avant tout un livre sur l’exil, l’identité et l’amour, analyse l’écrivain franco-turc Nedim Gürsel, qui fut lui-même poursuivi pour blasphème. Publié le 14 août 2022 à 17h00, mis à jour hier à 14h55 Temps de Lecture 3 min. Article réservé aux abonnés Au moment où j’écris ces lignes, Salman Rushdie se bat contre la mort qui le guettait depuis trente-trois ans déjà, pour avoir écrit un roman, Les Versets sataniques, accusé de blasphème par la fatwa de l’imam Khomeyni. Auparavant, le grand écrivain humoriste Aziz Nesin, qui avait pris l’initiative d’éditer Les Versets sataniques dans mon pays, la Turquie, avait échappé à une tentative d’assassinat perpétrée par des islamistes fanatiques. Aussi paradoxal que cela paraisse, ce roman, qui a fait couler beaucoup d’encre et pas mal de sang, dont celui de son auteur aujourd’hui même, n’est pas à proprement parler un roman sur Mahomet, ni sur l’islam. Le Prophète est certes l’un de ses personnages sous le nom de Mahound, mais le récit a plusieurs axes, une trame complexe et une forme narrative que l’on peut qualifier de postmoderne. Voire de comédie burlesque. Les deux parties relatives à la révélation et à la conquête de La Mecque par les musulmans, intitulées Mahound » et Jahilia », sont structurées comme un rêve que fait l’un des principaux personnages, dont le nom renvoie explicitement à l’archange Gabriel du Nouveau Testament et du Coran Gibreel Farishta. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Le romancier Salman Rushdie, cible d’une fatwa depuis 33 ans, victime d’une attaque au couteau Le roman raconte les aventures quelque peu rocambolesques de ce personnage qui, orphelin comme Mahomet, devient une star du cinéma indien et de son alter ego, Saladin Chamcha. Celui-ci est le fils d’un homme d’affaires fortuné de Bombay qui porte un regard rationnel sur l’islam et n’en suit pas toutes les règles qui lui paraissent trop contraignantes. Il envoie Saladin en Angleterre pour qu’il fasse des études et s’intègre dans la société occidentale. Saladin épouse Pamela, une Anglaise, mais ne renie pas pour autant sa culture et ses racines. Un roman sur Londres, Babylone de la modernité Les Versets sataniques est donc un roman sur l’exil et l’identité. Sur l’amour aussi, et pas seulement platonique. L’érotisme est l’un des axes du récit. Mais c’est surtout un roman sur Londres, métropole cosmopolite et accueillante qui fascine les anciens colonisés. L’auteur excelle dans les descriptions de la capitale du Royaume-Uni, Babylone de la modernité, et le lecteur y découvre le passé et le présent d’une ville énigmatique qui accueille les migrants tout en les marginalisant. L’itinéraire de Saladin ressemble à celui de Salman Rushdie, si l’on en croit son autobiographie, Joseph Anton. Le conflit entre le père et le fils est d’ordre religieux dans le roman, tandis que dans l’autobiographie il est plutôt question d’admiration. Devenu athée, Saladin se révolte contre son père, qui découvre, en vieillissant, sa vocation spirituelle. Il vous reste de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Seigneur ta loi fait toute ma joie ! 1 Ils sont heureux, ceux qui se conduisent parfaitement, qui respectent la loi du Seigneur. 2 Ils sont heureux, ceux qui obéissent à ses ordres, ils cherchent le Seigneur de tout leur cœur. 3 Ils ne font aucun mal, ils vivent comme le Seigneur le demande. 4 Seigneur, tu fais connaître tes exigences,
Je n’en peux plus d’entendre ces quelques phrases Un outil pour vous simplifier la vie dans cette situation serait technotruc. Pour ceux qui ne connaissent pas technotruc, c’est un service qui agrège toutes les données depuis X et Y pour vous présenter un rapport lisible et simple à comprendre. Si je connais déjà technotruc, cette phrase ne m’apporte aucune information utile. Son résultat est globalement neutre, tant qu’elle reste courte. Par contre, si je ne connais pas technotruc, lorsque j’entends ce pour ceux qui ne connaitraient pas », je me sens coupable. Coupable de ne pas connaitre ce truc, qui est tellement génial qu’il est évident que je devrais le connaitre. Et je me demande combien d’autres personnes dans la salle ressentent ce malaise, combien d’autres personnes sont coupables de ne pas connaitre. Et combien connaissent. Et à quel point je suis à la ramasse, moi qui ne connais pas. Bien sûr, je ne peux pas tout connaitre et je suis venu assister à cette présentation pour apprendre des choses. Je ferais donc mieux de noter le nom de cet outil, au lieu de culpabiliser et de me poser toutes ces questions… Mais cette réflexion n’est jamais immédiate et passe toujours après ce sentiment de culpabilité. Alors, est-ce que nous, speakers, ne pourrions pas reformuler ces quelques phrases ? Ne pourrions-nous pas éviter ce côté négatif qui s’insinue dans notre message ? Il suffirait de supprimer quelques mots, après tout Un outil pour vous simplifier la vie dans cette situation serait technotruc. C’est un service qui agrège toutes les données depuis X et Y pour vous présenter un rapport lisible et simple à comprendre. Nous pourrions même être résolument positif et assumer pleinement notre pensée et notre enthousiasme Un outil pour vous simplifier la vie dans cette situation est technotruc. C’est un service qui agrège toutes les données depuis X et Y pour nous présenter un rapport lisible et simple à comprendre. Je l’ai découvert il y a quelques mois, il est très sympa et m’est très utile. Je vous le conseille vivement. Avec cette troisième formulation, vous transmettez un message constructif, positif. Je suis prêt à parier qu’il passera alors bien mieux auprès de votre public, qui ne se sentira pas coupable de ne pas connaitre. Ceux qui connaissaient déjà seront content de voir que vous approuvez leur choix. Et ceux qui ne connaissaient pas encore repartirons avec un retour d’expérience et un conseil à appliquer dès leur retour au boulot. Alors, vous comme moi, supprimons cet horrible pour ceux qui ne connaissent pas » de nos présentations ! Je participe occasionnellement à des conférences. Cet article fait partie d’une série où je partage mon expérience de speaker, en espérant que ces retours et/ou conseils vous aideront à vous lancer !
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